Question : quoi de neuf depuis votre dernière « parole d’expert » en septembre 2017 ?
RB : Les taux sont restés bas, le resteront encore sous peine d’étouffer le marché de l’immobilier et de « plomber » la dette. Mais attention, l’équilibre est précaire.
Le PTZ réduit de moitié en zone C dans le neuf qui se cumule à la fin des APL va exclure du crédit les ménages aux revenus les plus modestes.
Les Scoring sont plus serrés et les banques se sont adaptées en créant des lignes à taux préférentiel ou en pratiquant de vraies dérogations sur les CSP + pour limiter la baisse de capacité d’emprunt.
La validation par le Conseil Constitutionnel de l’amendement BOURQUIN offre à tout emprunteur, et à chaque date anniversaire la possibilité à garanties équivalentes de changer de contrat d’assurance. Cette dernière décision est récente. Je ne suis pas encore en mesure d’en mesurer les effets.
Mais il y a tellement de choses à dire sur ce sujet… Je les aborderai si on m’interroge lors des conférences ou sur notre stand. Le sujet n’est pas facile.
Question : pourquoi ?
RB : Parce qu’il faut savoir que malgré les outils et les comparateurs d’assurance mis en place qui nous ont fait passer dans la troisième dimension, les banques de dépôt qui possèdent pour la plupart d’excellents contrats, ont fait évoluer leur tarification.
Le principe de la mutualisation du risque a de moins en moins cours en matière de prix. Les jeunes, comme c’est le cas dans les délégations extérieures qui tarifent individuellement et offrent en base des contrats de moins bonne qualité, payent de moins en moins cher.
L’écart entre le « public » qui offre de bons contrats (hic souvent indemnitaire) et le « privé » qui propose la plupart du temps des contrats forfaitaires (hoc trop souvent sur capital restant dû) s’est donc réduit.
Vous avez compris que le public, c’est la banque, la délégation extérieur le privé ! Moi, j’ai pour objectif en 2018 de surfer sur le conseil et de dealer avec mon extraordinaire équipe avec « les réfractaires » je parle des banques.
Le sujet est sensible, personne ne l’aborde de face, alors on suppute. Il faudra bien pourtant, car à trop vouloir gagner, on risque de perdre gros. J’ai des idées et des propositions à faire, car le système ne fera plus marche arrière. Je pense qu’il vaut mieux parfois gagner moins, mais de manière certaine, plutôt que de risquer de tout perdre.
C’est compliquée pour les banques car la mise en œuvre de ces nouveaux droits est très lourde à mettre en œuvre administrativement, et a de lourdes conséquences financières. De plus il faut le savoir, ce n’est pas sans risque en cas de mauvaise gestion. Voilà encore un sujet à aborder collectivement, car une chose est certaine, avec les banques ça marche toujours. Une délégation mal gérée peut tourner à la catastrophe. Soyez prudents.
Question : vous êtes le défenseur des banques ou celui des clients ?
RB : Je suis le gérant d’une société de courtage indépendante qui, dans le sillage du remarquable et fidèle Julien BONICH, a pour objectif d’offrir les meilleures conditions financières à ses clients. C’est-à-dire de produire l’offre qui leur correspond et qu’ils ont validée en amont.
Nous y parvenons plutôt très bien depuis près de 12 ans. Il n’y a qu’à se référer aux avis Google, Facebook et interroger les professionnels qui nous pratiquent, notamment les grosses enseignes régionales.
Associer le nombre en conservant la qualité, c’est un challenge permanent. Nous on aime bien !
Si je reformule, nous existons grâce aux clients et sommes « l’ami » des banques qui nous apprécient pour la qualité de nos dossiers, nos taux de concrétisation, notre habilité à faire la part des choses.
Une vraie histoire de famille où se mêle au jour le jour Bakhta, Julien, Maxime et le petit dernier Ugo.
Question : nous avons visite votre site et avons découvert que vous êtes conseil en placements financiers, défiscalisation. C’est possible sans donner l’impression que vous voulez tout faire ?
RB : Je ne m’attendais pas vraiment à la question, mais finalement elle m’arrange. Sachez que nous sommes titulaires de la carte de transaction Immobilière, vestige de mes études passées et de la pratique via une filiale de la banque où j’ai travaillé 20 ans. Idem pour la partie Épargne.
Nous proposons ces services à discrétion bien sûr après l’opération de financement si les clients le souhaitent. Auparavant, nous déléguions le conseil en défiscalisation et la recherche de biens, mais il nous est très vite apparu que nous le faisions au moins aussi bien, et dans notre style. À quoi bon changer une équipe qui gagne et qui plaît ?
Pour l’épargne, nous le gérons seuls et sans honoraires depuis toujours. Je vous invite à nous essayer, vous serez agréablement surpris, de la transparence que nous affichons aussi.
Donc, oui, j’assume mes choix plutôt que de communiquer sur de la restructuration de crédits, de l’assurance auto ou habitation. À chacun sa vision des choses, moi, je trouve mes choix cohérents, mes collègues aussi.
Question : qu’apporterez-vous de nouveau sur ce salon ?
RB : De vraies simulations en direct, du conseil, de l’écoute, de la gentillesse et du partage. Comme tous les ans. C’est d’ailleurs tout ce que nous savons faire.
Des participations aussi plus nombreuses aux conférences.